1er concours

c'est ici que nous posterons nos participations le vote se fera par sondage!!

On the road again

Pour notre premier concours. Nous ferons un concours de nouvelle.

La règle: -5 lignes minimum
- Emplois de ces trois mot, "Blouse", "Pardi", "Election"
- Mettre ces trois mot en gras dans votre post
- Thème au choix

Bon post!!!

lol

Donc inscription ici!

Le concours dure combien de temps?

Oui inscription ici et disons une semaine de durée.

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Euh... Une semaine, ça mène au 24... pas pour moi cette fois, j'essayerai en juin.

Merci de déposer vos posts...

On dira dernier délai lundi a minuit, à cause du week end^^
Pour ma part franchement j'ai encore rien écrit! (honte )
Si il y a des inscrits de dernière minute c'est ok!
En fait il y a un nombre de ligne maxi?

10 lignes maxi

10 lignes maxi, pour une nouvelle? C'est un peu....peu je triouve. pas facile de développer une intrigue.

d'accord, 50 lignes alors

Lentement, Raph avalait son infecte collation. Comme s’il en dégustait chaque saveur. Et pour cause, c’était peut-être son dernier sandwich au salami. Il surveillait les allées et venues dans la rue. Personne ne faisait attention à lui. D’un côté, une jeune mère tentait de faire obéir ses deux enfants tandis qu’un loubard se moquait d’elle sans la moindre discrétion. De l’autre, des hommes d’affaires aux allures si banales: le costume noir ou gris bien repassé, la mallette bien remplie, la démarche pressée. Il les haïssait, tous ces courtiers, ces banquiers, ces fils à papa… Il aurait bien distribué des baffes!

Une éructation sonore vint meubler la scène. Cela ne faisait que deux minutes qu’il attendait là, pourtant les minutes paraissaient durer des heures... Quelques coups d’oeils de gauche à droite et il reprit la laborieuse mastication de son festin.
Il balança par la vitre entre ouverte cette rondelle de tomate qui venait de tâcher sa jolie blouse foncée. Il l’observa quelques instant se faire écrabouiller par le trafique. Puis la radio diffusa enfin un air qu’il appréciait.

"Yeah! Fight the power! Yeah!"

- Mais ouais pardi!

Ses doigts tapotaient le volant au rythme de la chanson. Plusieurs minutes passèrent. Cinq, peut-être six. Trop de temps ! Ce n’était pas prévu comme ça ! Cette fichue fréquence s’entêtait à ne passer que du hip-hop. A se demander ce qu’un groupe punk faisait au milieu de la programmation. Raph changea les chaînes en prenant tout son temps, comme pour retenir ce dernier… Il s’arrêta cette fois sur un débat politique. Déjà mis à mal, ses nerfs s’en trouvèrent agressés. Cet escroc de député déformait les chiffres sur la pauvreté avec tant de flegme, tant d’astuce… Tant de vils desseins se lisaient dans son discours.

"Ce programme est intéressant. Mais, plus raisonnablement, le plein emploi reste la priorité de notre partit qui soutient…"

- La misère ouais ! Faudrait tous les pendre ces cochons!

"… Cela dit, l'élection présidentielle est encore loin, et je vous promet…"

- De m’accrocher au pouvoir comme une sangsue!

Soudain deux hommes armés sortirent en courant de la banque, sous une pluie de balles.
Riley tomba la tête la première en bas des escaliers, inerte, le corps criblé de balles. Jeannot, lui, rampait encore en direction de la voiture, dans une marre de sang, une poignée de dollars à la main. Les policiers grouillaient comme de la vermine. Ils les avaient abbatus par derrière!

Un officier à la démarche de Robocop écrasa encore cette pauvre rondelle de tomate et vint toquer à la vitre pour demander poliment à Raph de libérer la place pour les forces de l'ordre. Avec sang froid, Raph tourna la clé de contact et se mêla comme si de rien n'était dans la circulation. Comme tous ces moutons!

Qui doit encore poster?

Sasha logiquement...
Et si Alexis veut être de la partie

Je croyais qu'il était déjà fini!

L'élection de la plus belle blouse est demain, pardi!

Fini!

Non je plaisante. Je vais voir si je parviens à trouver un truc valable.

désolée, pas eu trop le temps de ces moment ci... J'ai du courrir un peu partout...

Aujourd'hui, j'ai un peu plus de temps, je vais tenter de sortir quelque chose de ma cervelle

Le jour se levait a peine, mais ça faisait déjà longtemps qu'Hélène était réveillée. Elle s'était tournée et retournée dans son lit toute la nuit, cherchant le sommeil en vain. Toute la nuit elle y avait repensé. Pourquoi n'avait il pas encore apellé? Trois jours déjà qu'il était parti!

Elle se leva et se rendit dans la salle de bain ou elle prit une douche, puis enfila une blouse et un pantalon. Elle se regarda longuement dans le miroir, guettant la moindre ride, le moindre cheveux blanc. Et elle se mit a revasser au temps ou elle avait été élue "plus belle fille du bahut". Cette élection datait de 15 ans, déjà. Depuis, on ne pouvait pas dire qu'elle avait beaucoup évoluer. Elle ne vivait que pour son physique. Se metait a suivre des régime draconien au plus petit kilo en trop. Tout ça pour quoi? Pour tenter de garder auprès d'elle un mari qui ne pensait qu'a courrir d'autre filles.

Soudain, le téléphone se mit a sonner et la sortit de sa reverie. Elle courrut jusqu'a la table basse, se cognant les orteils dans le coin du fauteuil. Elle réussit a décrocher a temps.

Allo!
Pas de réponse

Allo!!!!

On avait raccroché. Une erreur dans doute. Elle qui esperait tant que se soit lui.

Après le téléphone, ce fut a la porte qu'on sonnat.

Hélène allat ouvrir en boitillant. Esperant que se serait son mari qui rentrait a l'improviste, lui faisait une surprise (on peut toujours rever, non?) Mais ce n'était qu'un livreur. Il portait un bouquet de roses rouges, qu'il lui remit avec une carte.

Elle lui regla la course et ferma la porte. Puis se mit a lire la carte: "Je ne rentrerai pas avant la semaine prochaine et ne saurait pas être là pour ton anniversaire. Désolé, bises"

Encore une fois il la laissait tomber. D'habitude, elle se serait mise a pleurer, geignant sur son pauvre sort, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, elle en avait plus qu'assez de vivre a sens unique. Aujourd'hui elle allait enfin faire quelque chose que son mari ne controlerait pas.

Hélène se dirigea vers la baie vitrée et l'ouvrit. Un courant d'air froid lui mordit le visage. Pardi, on était au 20eme étage. L'air y était plus piquant, plus vif. Ca lui redonna les couleurs qu'elle avait perdu depuis longtemps.

Elle regarda par dessus la rambarde. 20 étages plus bas...Elle se demanda si elle crierait, ou si elle aurait le temps de sentir la douleur. Elle esperait que oui, elle voulait ressentir une douleur physique plutot que ses habituelles douleurs viscerales.

Elle ferma les yeux, passa sa jambe droite au dessus de la rambarde, se pencha de plus en plus en avant jusqu'a ce qu'elle ne sente plus la terre ferme du balcon sous ses pieds.

Et il ne saurait sans doute jamais pourquoi...

Ultime délai le 20 juin

Sondage lancé à côté pour désigner le ou la vainqueur